Sur le Mont Sainte-Odile (altitude 763 mètres) appelé autrefois Hohenbourg, on garde le tombeau de Sainte Odile, patronne de l'Alsace. Le Pèlerinage est des plus fréquentés.
Etichon (ou Adalric), duc d’Alsace sous Dagobert II, attend son premier enfant. Il espère avoir un fils. Ce fût une grande déception, une fille chétive et aveugle naquît. Etichon ordonne qu’on la tue. Béreswinde, sa femme, confie l’enfant à une nourrice qui, en cachette, l'emmènera à Palma (Baume-les-Dames) en Bourgogne. Elle resta à Balma un certain temps, puis Odile fut reconduite chez son frère Hugues.
A l’âge de 12 ans, l’enfant est baptisée par l’Evêque Ehrhard de Ratisbonne. A cet instant là , elle recouvrit la vue et on lui donna comme nom Odile, c’est-à-dire fille de lumière où soleil de Dieu.
Odile habita chez les religieuses de Palma. Aldaric ne voulait pas revoir sa fille. A la mort de son fils préféré il voulut marier sa fille Odile qui voulait devenir religieuse. Elle s'enfuit, poursuivie par l'armée de son père. Elle passa le Rhin et alors que son père allait la rattraper, elle pria et un rocher de la Forêt Noire s'ouvrit pour qu'elle puisse si cacher. Voyant cela son père donna à Odile le Honenbourg et toutes ses dépendances pour qu'elle fonde un monastère.
Le tombeau de Sainte Odile.
Le monastère du XIVe au XIXe siècle.
L'abbaye fondée par Sainte Odile fut détruite par un incendie qui, en 1546, dévora tous les bâtiments, à l'exception du tombeau. Les religieuses durent se disperser. Mais en 1607, le Cardinal de Lorraine fit reconstruire le monastère et les pèlerins recommencèrent à gravir la sainte montagne, que gardaient alors des religieux prémontrés. En 1681, un nouvel incendie ruina encore une fois tous les édifices ; ils furent restaurés en 1692 et les religieuses y rentrèrent.
Le tombeau de Sainte Odile fut ouvert en 1840 et ses reliques déposées dans une grande et belle châsse, pour être placées dans la chapelle qui porte le nom de la Sainte. Cette translation eut lieu le 7 juillet 1841.
En 1789, le couvent est vendu. L'évêché de Strasbourg le rachète en 1853 et le rétablit à sa vocation monacale.
On peut également voir les tombeaux de ses parents, Adalric et Bererswinde.
Etichon (ou Adalric), duc d’Alsace sous Dagobert II, attend son premier enfant. Il espère avoir un fils. Ce fût une grande déception, une fille chétive et aveugle naquît. Etichon ordonne qu’on la tue. Béreswinde, sa femme, confie l’enfant à une nourrice qui, en cachette, l'emmènera à Palma (Baume-les-Dames) en Bourgogne. Elle resta à Balma un certain temps, puis Odile fut reconduite chez son frère Hugues.
A l’âge de 12 ans, l’enfant est baptisée par l’Evêque Ehrhard de Ratisbonne. A cet instant là , elle recouvrit la vue et on lui donna comme nom Odile, c’est-à-dire fille de lumière où soleil de Dieu.
Odile habita chez les religieuses de Palma. Aldaric ne voulait pas revoir sa fille. A la mort de son fils préféré il voulut marier sa fille Odile qui voulait devenir religieuse. Elle s'enfuit, poursuivie par l'armée de son père. Elle passa le Rhin et alors que son père allait la rattraper, elle pria et un rocher de la Forêt Noire s'ouvrit pour qu'elle puisse si cacher. Voyant cela son père donna à Odile le Honenbourg et toutes ses dépendances pour qu'elle fonde un monastère.
Le tombeau de Sainte Odile.
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Un monastère fut bâti, du temps de Sainte Odile (VIIe siècle) sur l'Hohenbourg. C'est là que mourut Sainte Odile ; elle fut enterrée dans la chapelle de Saint Jean-Baptiste, qui porte aujourd'hui le nom de la Sainte. Sa fête fut, dès lors, célébrée, chaque année, à la date du 13 décembre, comme en font foi les calendriers liturgiques du IXe et Xe siècle.
En 773, Charlemagne vint prier à Sainte Odile. Le culte de la Sainte reçut un nouvel éclat, à la suite de la visite à son tombeau, du Pape Léon IX, qui, déjà comme Évêque de Toul, avait consacré la chapelle en 1045. Le tombeau fut ouvert pour la première fois en 1354, en présence de l'Empereur Charles IV. Le corps de la Sainte fut trouvé entier. On en détacha la partie antérieure du bras droit que l'empereur fit déposer dans la cathédrale de Prague. A la révolution française en 1795, le tombeau fût sauvé, même si le sarcophage perdit son revêtement de marbre. |
Le monastère du XIVe au XIXe siècle.
L'abbaye fondée par Sainte Odile fut détruite par un incendie qui, en 1546, dévora tous les bâtiments, à l'exception du tombeau. Les religieuses durent se disperser. Mais en 1607, le Cardinal de Lorraine fit reconstruire le monastère et les pèlerins recommencèrent à gravir la sainte montagne, que gardaient alors des religieux prémontrés. En 1681, un nouvel incendie ruina encore une fois tous les édifices ; ils furent restaurés en 1692 et les religieuses y rentrèrent.
Le tombeau de Sainte Odile fut ouvert en 1840 et ses reliques déposées dans une grande et belle châsse, pour être placées dans la chapelle qui porte le nom de la Sainte. Cette translation eut lieu le 7 juillet 1841.
En 1789, le couvent est vendu. L'évêché de Strasbourg le rachète en 1853 et le rétablit à sa vocation monacale.
On peut également voir les tombeaux de ses parents, Adalric et Bererswinde.
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Sainte Odile est évoquée spécialement pour les guérisons des yeux, des maux de tête. Elle est représentée en vêtements d'abbesse, avec un livre ouvert sur lequel sont posés deux yeux.
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